Biograd

BA-Nevesinje

(Photo : Claude Clin)

Kml
3 D

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Ils seront mis en réseau.

Biograde

La rivière s’enfonce sous la terre. C’est une perte

Dans le premier puits d'entrée

Puits d'entrée

Passage sur une vire

Tête de puits

La rivière

Suite de bassins d’eau

Mise à l'eau

Moulin sur la rivière

Accès et Difficultés:

Voir le compte rendu

Attention c’est une perte !

Ne pas s’engager en cas de risque de crue

Historique

Résumé de la situation :

Cette superbe perte a été repérée par Claude Touloumdjian et Michel Guis en 1999.

Une première expédition en 2000 a permis d’explorer 500 m de réseau avec puits et énormes galeries avec un point bas à -120m.

En 2000 toujours, un premier siphon a été plongé au point bas du ponor, mais le réseau lui faisant suite se rétrécit  et ne laisse aucun espoir de continuation (réseau du petit homme).

Le siphon terminal n’a pas été plongé par manque de temps.

Explorateurs : Michel Guis, Michel Renaud, Jean-Christophe Agnès, Laurent Tarazona

En 2004, reprise des explorations avec Michel Guis : nous sécurisons les vires d’entrée, acheminons notre matériel au siphon terminal et plongeons ce dernier à deux.

Le conduit noyé (que nous pensions ponctuel !!) plonge rapidement jusqu’à – 17 m, puis remonte doucement. Au bout de 100 m , nous atteignons l’autonomie sur nos bi 3 litres. Nous sommes à 1 m de profondeur, mais préférons respecter les règles de sécurité et faisons demi-tour la mort dans l’âme.

Août 2005 : nous retrouvons avec enthousiasme (et appréhension) les vertes prairie de Nevesinje.

Premier jour : l’objectif est d’équiper le trou et d’acheminer une première charge à – 120m.

Pour avoir toutes les chances de franchir le siphon, nous avons prévu un bi 3 litres et un relais de 7 litre chacun…ce qui fait 4 jolis sherpas !!!

Nous partons donc avec 2 kits d’équipement et 2 sherpas. Michel, plus agile que moi en escalade, équipe les vires glissantes de l’entrée tandis que je le suis avec les deux sherpas et 100 m de cordes.

Au bout des vires, nous changeons les rôles et je prends le relais à l’équipement pour la partie verticale.

Le trou se mettant en charge lors des grosses crues de printemps, les spits sont souvent « argileux », mais cette année, nous avons prévu l’arme absolue : le taraud….

Les deux premiers spits sont donc nettoyés comme il se doit, mais dans le 3ème, ça coince et nous cassons le taraud dans le spit et devons en replanter un !!

Arrivés en bas des puits, nous descendons la vaste galerie qui nous amène jusqu’au lac ou nous posons nos charges et remontons.

La fin de la journée sera occupée à aller voir notre ami Esad Humo à Mostar.

Deuxième jour :

Nous descendons notre deuxième sherpa, franchissons le lac à la nage avec nous deux charges, remontons la superbe pente de galets et trouvons un endroit fort hospitalier pour préparer notre matériel.

Là, nous déballons notre attirail et préparons soigneusement nos bi bouteille, notre relais et divers matériel pour notre exploration de demain (corde, carbure, matos topo…).

Une fois le matériel préparé, en deux voyages, nous acheminons tout cela au siphon distant de 150 m (cependant, la progression est rendue délicate par un rocher très glissant, de multiples amas de branches et un lac de 30m à franchir à la nage).

Cela fait, nous ressortons et allons rendre visite à notre ami Ratko, paysan proche du ponor avec lequel nous avons lié des liens d’amitié et dont nous apprécions chaque année l’hospitalité.

Le soir, nous essuyons un très violent orage.

Troisième jour :

Comme chaque nuit précédant une exploration de ce type, nous avons eu le sommeil  « léger » et avons hâte d’être devant le siphon.

Ce matin, le ciel est un peu menaçant, mais nous décidons de partir.

Les vires, puits et galeries sont dévalés rapidement et nous atteignons le siphon terminal en moins d’une heure.

Derniers préparatifs rapides, nous chargeons nos bis et notre relais, attachons le fil d’ariane et partons.

La visibilité est très médiocre (comme l’an passé d’ailleurs). Afin de ne pas faire un demi tour inopiné, je suis la paroi de droite en déroulant le fil tandis que Michel le sécurise en le fixant avec des élastiques.

Nous passons le point bas à -17 m, puis remontons, nous voilà à -2, nous continuons et débouchons à l’air libre certainement quelques mètre seulement après notre terminus de 2004.

Nous sommes dans un beau lac. Michel avec précautions vérifie que l’air est respirable (avec les nombreuses branches dans le trou…il vaut mieux se méfier) avant que nous abandonnions nos détendeurs.

Au bout du lac, la galerie fait 3 m de large pour 7 m de haut, mais un énorme enchevêtrement de branchages nous empêche de voir la suite. Nous sommes dubitatifs…s’il s’agissait d’une faille annexe, si nous avions raté la branche principale dans le siphon ??

Le meilleur moyen de savoir c’est d’aller voir. Nous enlevons notre matériel, prenons avec nous le matos de topo et grimpons sur le tas de branche. Avec précautions, nous franchissons l’obstacle et retrouvons la galerie derrière. Il y a une petite mare avec une arrivée d’eau en plafond.

Une fois dans la mare, nous avisons sur la droite une énorme pente de galets de 8 m de large qui remonte fortement….c’est sûr , c’est bien le réseau principal.

 Avec enthousiasme, nous montons dans les galets sur plus de 100 m de développement. La galerie est superbe, bien érodée et très propre. Ensuite, la morphologie change, la roche mère, percée de marmites occupe le sol tandis que de nombreux amas de branches nous oblige à chercher parfois le meilleur endroit pour passer.

Dans une des branches, nous trouvons notre fil d’ariane de l’an passé.

Nous progressons ainsi jusqu’à un ressaut descendant de 10m, dont les abords glissants nous obligent à la plus grande prudence.

A ce point de la cavité, nous décidons de lever la topo intégrale du tronçon découvert et de ressortir (nous avions compté sur 5 h post siphon).

 Nous levons donc les visées sur le cheminement principal et une branche annexe et atteignons le siphon après 3h d’explo post siphon.

Nous replongeons le siphons et acheminons tout le matériel jusqu’à notre « vestiaire ».

 Là, nous prenons le temps de tout conditionner afin d’amener les charges jusqu’à la base des puits. Une fois ce travail achevé, nous prenons chacun nos deux sherpas et traversons le lac.

Au bout de celui-ci, nous abandonnons un sac et partons jusqu’à la base de puits avec l’autre charge. Au bout de 50 m, michel remarque une cascatelle avec un débit assez important !!

Il est vrai que  nous n’avions pas remarqué un tel débit ce matin, mais qu’importe.

Nous arrivons à la base des puits. Là aussi, les écoulements semblent plus forts.

En redescendant chercher la seconde charge, un petit ruisseau s’écoule d’une faille, juste là ou nous étions passé 10 min auparavant. Aucun doute, c’est un début de crue. Nous pensons chacun que si la perte se met en charge, nous n’avons plus beaucoup de chance, cependant, le risque est faible en été et à priori, seules les failles annexes devraient couler .

Nous portons donc la deuxième charge à la base des puits et entamons le remontée assez inquiets !!!

Au final, celle-ci se passera bien.

 

Michel Guis et Laurent Tarazona

 

 

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